Scandale AWO : Francfort sur la piste de fraudes à plusieurs millions de dollars !
Francfort-sur-le-Main est au centre de l'attention : les processus entourant Awo révèlent d'éventuels problèmes et allégations financiers.

Scandale AWO : Francfort sur la piste de fraudes à plusieurs millions de dollars !
A Francfort, les négociations autour de la protection sociale des travailleurs (Awo) sont actuellement sous le feu des projecteurs. Un autre procès a eu lieu vendredi dernier au cours duquel la ville de Francfort a poursuivi Awo et sa filiale Awo Protect pour remboursement de fonds. Au centre du litige se trouvent les prétendues infidélités et les difficultés financières au sein de l’organisation, qui font la une des journaux depuis 2019.
Ansgar D., ancien président de l'association du district d'Awo à Francfort, a comparu comme témoin. Cependant, D. a refusé de fournir des informations sur un prêt controversé de 350 000 euros accordé à Awo Protect avant la faillite. Cela s'est produit alors qu'Hannelore Richter, présidente de l'association du district de Wiesbaden, était également présente à l'audience. Le ministère public a déjà évoqué de nombreuses accusations visant à révéler toute l'étendue de l'implication.
Des machinations financières découvertes
Au cours d'un processus d'inspection, le compte professionnel d'Awo Protect ainsi que les comptes personnels de la famille R. ont été examinés de près. Le résultat a été révélateur : les enquêtes ont révélé d’importantes connexions financières au sein de la direction d’Awo. Entre autres choses, il a été découvert qu'Awo Protect facturait des tables de conférence qui étaient en réalité livrées au cabinet d'avocats d'un ami. En outre, des doubles paiements de commissions à l'agent immobilier Christian M. ont été révélés - une fois de la part de l'association de district et une fois d'Awo Protect. La facture des vêtements de travail a également fait sourciller car elle était disproportionnée. Des soupçons existent également quant à l'existence d'installations sportives dans les camps de réfugiés d'Awo, qui n'ont apparemment jamais existé, comme l'a rapporté un témoin au procès civil.
Nuages noirs sur l'Awo
La ville de Francfort se plaint d'avoir versé environ 2,6 millions d'euros de trop à Awo entre 2016 et 2018. Le traitement judiciaire du scandale bat son plein, car le tribunal régional de Francfort traite non seulement les affaires en cours, mais attend également la procédure principale contre les cerveaux du « système de juges », qui est toujours en cours. Ceux-ci sont connus comme un couple marié et dirigeaient les associations de district de Francfort et de Wiesbaden. Des accusations telles que la mentalité du libre-service, la perte de millions de dollars et l'atteinte à la réputation de l'association sociale se profilent à l'horizon.
Les deux procédures en cours devant le tribunal régional sont particulièrement étendues compte tenu de leur complexité et du grand nombre de personnes concernées. Le premier procès concerne les allégations pénales contre l'ancien directeur général de la filiale Awo, tandis que la procédure civile porte sur le remboursement de fonds. Dans le cadre de ces démarches, onze rendez-vous sont déjà programmés jusqu'à mi-juin 2025.
Un autre aspect de l'enquête en cours montre que les résultats de l'enquête pourraient s'éterniser jusqu'en 2026, puisque 40 témoins ont été appelés à ce jour. En outre, les charges retenues contre le couple Richard ont de nouveau été renvoyées au tribunal de district pour une enquête de suivi, car des preuves claires d'activités illégales ont été trouvées. Il reste à voir si et quand ce processus sera prêt à être décidé - les habitants de Francfort suivent de près les développements en cours dans ce domaine central du secteur social.
La poursuite du processus Protect est prévue pour le 7 juillet 2025. D’ici là, la société restera dans un état d’attente caractérisé par un profond scepticisme quant au rôle futur des Awo dans la ville. Reste à espérer que la justice fera la lumière sur cette affaire et que les responsabilités seront clairement identifiées.
Les reportages sur ces enchevêtrements complexes et les mesures qui les accompagnent constituent un matériel de lecture gratuit qui ne sert que l'intérêt public. Ceci le décrit fnp.de, comment les prétendues incohérences dans la gestion des foyers de réfugiés pourraient entraîner un large éventail de conséquences en matière de droit pénal, tout en sueddeutsche.de les années de traitement et les procès civils à venir sont à nouveau évoqués.