Ouvriers de la récolte dans le district de Vogelsberg : maintenant des salaires équitables au lieu de l'exploitation !

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Les moissonneurs du district de Vogelsberg réclament des salaires équitables et un logement décent. Salaire minimum et conditions de travail en bref.

Erntehelfer im Vogelsbergkreis fordern faire Löhne und menschenwürdige Unterkünfte. Mindestlohn und Arbeitsbedingungen im Fokus.
Les moissonneurs du district de Vogelsberg réclament des salaires équitables et un logement décent. Salaire minimum et conditions de travail en bref.

Ouvriers de la récolte dans le district de Vogelsberg : maintenant des salaires équitables au lieu de l'exploitation !

Que se passe-t-il en ce moment dans le quartier du Vogelsberg ? IG BAU Hessen-Mitte a clairement appelé les agriculteurs à prêter attention à la valeur des ouvriers agricoles. Des salaires équitables et un logement décent sont à l’ordre du jour. Avec un salaire minimum légal de 12,82 euros de l'heure, il existe un minimum décent dans ce pays, mais cela n'est souvent pas suffisant pour couvrir le coût de la vie.

La situation de nombreux travailleurs saisonniers étrangers, originaires pour la plupart de pays d’Europe de l’Est comme la Roumanie, la Bulgarie, la Pologne et la Croatie, est particulièrement alarmante. Ils vivent souvent dans des conditions difficiles, dans des logements vétustes, et doivent payer des loyers élevés. De plus, les frais de repas sont souvent déduits de leur salaire, ce qui conduit à un maigre salaire net. Ce n'est pas une solution acceptable, souligne IG BAU, qui met en garde contre l'exploitation et précise que les travailleurs saisonniers ne doivent pas être traités comme des « travailleurs de terrain de seconde zone ».

Normes uniformes pour les ouvriers à la récolte

IG BAU a décidé de faire campagne pour les droits des ouvriers agricoles au-delà des frontières du district de Vogelsberg. À Osnabrück, le président du district, Friedrich Pohl, souligne également la nécessité de rémunérer équitablement les travailleurs saisonniers. Les mauvaises conditions de travail affectent non seulement le moral mais aussi les performances des aides. Le ministère fédéral de l'Agriculture rejette fermement l'exigence selon laquelle les travailleurs saisonniers ne devraient percevoir que 80 pour cent du salaire minimum - des salaires insuffisants ne pourraient qu'aggraver la perte de main d'œuvre déjà existante dans l'agriculture.

Un autre aspect souvent négligé dans le débat est la situation juridique : les travailleurs saisonniers en Allemagne ont incontestablement droit au salaire minimum légal. Selon la loi sur le salaire minimum (MiLoG), les employeurs sont tenus de payer au moins 12,82 euros de l'heure. Cette réglementation s'applique sans exception, même pour les salaires à la pièce ou à la pièce. À partir de 2026, le salaire minimum passera à 13,90 euros, et même après cela, il n’y a aucune perspective d’assouplissement de la réglementation.

Perspectives d'avenir

Le gouvernement fédéral a reconnu que des conditions équitables doivent être créées pour garantir la sécurité des travailleurs agricoles. Une éventuelle réduction de la taxe sur l’électricité pour l’agriculture et un remboursement du diesel agricole à partir de 2026 pourraient contribuer à alléger la charge financière des entreprises, mais la pression sur les salaires demeure. Après tout, le salaire minimum aux Pays-Bas s'élève déjà à 14,40 euros - un signe visible que l'Allemagne est à la traîne en comparaison internationale.

Le Fair Mobility Advisory Network est disponible pour tous les travailleurs saisonniers qui ne savent pas comment faire valoir leurs droits. Les experts peuvent être contactés à kontakt@faire-mobilitaet.de ou par téléphone au 030-219 65 37 21 pour offrir leur assistance. Si vous souhaitez en savoir plus sur vos droits et options, veuillez visiter la page d'accueil www.faire-mobilitaet.de informations importantes dans différentes langues.

Que ce soit dans le district du Vogelsberg ou ailleurs, il nous appartient à tous de garder un œil sur la situation des ouvriers agricoles et de veiller à ce qu'ils reçoivent l'appréciation et le soutien qu'ils méritent.