Alarme de sécheresse au Vogelsberg : les agriculteurs luttent contre une sécheresse record !

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Sécheresse dans l'arrondissement de Vogelsberg 2025 : manque de précipitations et pertes de rendement dans l'agriculture - stratégies d'atténuation.

Trockenheit im Vogelsbergkreis 2025: Niederschlagsmangel und Ertragsverluste in der Landwirtschaft - Strategien zur Milderung.
Sécheresse dans l'arrondissement de Vogelsberg 2025 : manque de précipitations et pertes de rendement dans l'agriculture - stratégies d'atténuation.

Alarme de sécheresse au Vogelsberg : les agriculteurs luttent contre une sécheresse record !

Dans le quartier du Vogelsberg, la nature montre actuellement son côté sec. Au cours des mois de printemps 2025, les précipitations les plus faibles ont été enregistrées depuis le début des relevés météorologiques en 1931. Selon les rapports du service météorologique allemand, extrêmement peu de pluie est tombée entre début février et mi-avril, ce qui a gravement affecté les agriculteurs. La première coupe d'herbe n'a produit que 45 % du rendement normal, comme l'a rapporté l'agriculteur Andreas Löffler du Brückenwiesenhof à Ilbeshausen. De plus en plus de terres arables sont brunes et sèches, ce qui pose des défis majeurs à de nombreux agriculteurs. [Giessener Allgemeine](http://www.giessener- Allgemeine.de/vogelsbergkreis/strategie-gegen-die-duerre-93790185.html) explique que les cultures arables en particulier, comme le maïs, ont pu mieux s'adapter à la sécheresse au début, mais que leur développement ultérieur dépend entièrement de la météo.

Heureusement, les pluies opportunes du mois de mai ont apporté un certain soulagement, ce que Andreas Kornmann, président de l'association des agriculteurs du district, a commenté avec un soupir de soulagement. Néanmoins, la situation reste tendue car le risque de fortes pluies est également présent. Même si un manque d’eau est nocif, des précipitations excessives peuvent également provoquer de l’érosion et d’autres problèmes. Le Dr Hans-Otto Wack, écologiste expérimenté, souligne que l'érosion éolienne et l'érosion hydrique sont exacerbées par des périodes de sécheresse prolongées. Umweltbundesamt montre que dans de nombreuses régions allemandes, en particulier dans le nord, la couche arable est soumise à un stress dû à la sécheresse.

Les conséquences de la sécheresse pour l'agriculture

Mais qu’est-ce que cela signifie concrètement pour l’agriculture locale ? Les effets du changement climatique sont perceptibles et n’entraînent pas seulement des pertes de récoltes. En raison du manque d’eau, les plantes cultivées sont stressées et peuvent produire moins. Les sols riches en humus sont avantageux par rapport aux sols sableux, moins capables de stocker l’eau. Comme l'a rapporté Landwirtschaft.de, différentes plantes peuvent avoir une tolérance différente à la sécheresse ; Alors que les pommes de terre et les betteraves sucrières sont plutôt sensibles, le mil, par exemple, présente une grande tolérance à la sécheresse.

La situation est encore plus compliquée pour les producteurs laitiers, car ils sont obligés d'acheter des aliments coûteux parce que leurs propres prairies et pâturages ne produisent pas suffisamment de rendement. Une sécheresse extrême entraîne également un risque d’incendies de forêt, aggravant encore la situation. L'érosion causée par le vent et l'eau affecte la fertilité des sols et l'on craint que les programmes d'assurance contre la sécheresse ne soient pas suffisamment efficaces, car ils sont généralement rares dans l'agriculture.

De nouvelles approches en agriculture

L'agriculture est confrontée au défi de développer de nouvelles stratégies pour faire face aux changements climatiques. Le recours à des systèmes agroforestiers, dans lesquels des bandes d'arbres sont créées pour améliorer le sol, pourrait représenter une solution possible. Le Dr Wack recommande de ne pas laisser le sol en jachère trop longtemps pour éviter l'érosion. Les stratégies d’adaptation dans l’agriculture prennent donc de plus en plus d’ampleur ; de la sélection de variétés résistantes à la sécheresse à l’utilisation d’engrais organiques pour créer de l’humus.

La situation reste passionnante et, comme le montreront les mois à venir, il faut une « bonne main » en agriculture. Des mesures durables et une utilisation consciente de l’eau sont plus que jamais nécessaires. Les développements au cours des prochains mois pourraient déterminer si la région pourra ou non retrouver sa fertilité et sa capacité de gain. Comme le souligne à juste titre le Dr. As Wack, les effets de la sécheresse ne sont pas encore prévisibles et la situation ne pourrait devenir claire qu'en septembre.