Klingbeil au Hessentag : Réchauffe le débat sur un manifeste controversé !

Transparenz: Redaktionell erstellt und geprüft.
Veröffentlicht am

Le chef du SPD, Lars Klingbeil, visite le Hessentag à Bad Vilbel et discute des exigences en matière de politique étrangère et de sécurité.

SPD-Chef Lars Klingbeil besucht den Hessentag in Bad Vilbel, diskutiert Forderungen zur Außen- und Sicherheitspolitik.
Le chef du SPD, Lars Klingbeil, visite le Hessentag à Bad Vilbel et discute des exigences en matière de politique étrangère et de sécurité.

Klingbeil au Hessentag : Réchauffe le débat sur un manifeste controversé !

Il faisait chaud et ensoleillé de plus de 30 degrés lorsque les portes du Hessentag à Bad Vilbel se sont ouvertes. Un lieu où les masses se rassemblent pour unir la célébration et la politique. Le leader du SPD, Lars Klingbeil, a assisté à l'événement après avoir inspecté la Deutsche Börse à Eschborn. Mais un débat sur un « manifeste » a suscité des discussions parmi les collègues et sympathisants du parti.

Ces derniers jours, une centaine de membres et sympathisants du SPD ont signé cette prise de position qui appelle à un changement de la politique étrangère et de sécurité. Cela provoqua quelques troubles au sein du parti, mais Klingbeil resta calme. FR rapporte que le leader du SPD a clairement rejeté les appels à un dialogue plus intensif avec la Russie en soulignant la responsabilité de Moscou dans le sort humain en cours en Ukraine. "Nous continuons à soutenir l'Ukraine et comptons sur la force militaire et les efforts diplomatiques", a déclaré Klingbeil.

Les revendications du manifeste

Le manifeste se démarque par une revendication en particulier : la fin des tueries en Ukraine et un appel à l’assouplissement des relations avec la Russie. Tagesschau cite Klingbeil, qui ne considère pas le document comme une attaque personnelle, mais comme faisant partie du conflit interne du SPD. "Cela m'a surpris et je n'en savais rien", a-t-il souligné.

Les points centraux du manifeste incluent également une orientation défensive de la Bundeswehr et l’arrêt de la course aux armements. Certains demandent également que davantage de ressources soient utilisées pour lutter contre la pauvreté et protéger le climat au lieu d’augmenter les budgets de la défense. Des réflexions sur le retour à la coopération avec la Russie ont également été initiées. Rolf Mützenich et d’autres signataires éminents défendent ces nouvelles voies, même si le ministre de la Défense Boris Pistorius a vivement critiqué le manifeste, le qualifiant de « déni de réalité » Deutschlandfunk.

Avis internes

Il existe également un scepticisme parmi les membres. Un camarade de 78 ans a exprimé son mécontentement face aux résultats des élections et a critiqué l'ancien chancelier Olaf Scholz. Timon Gremmels, ministre de la Culture et des Sciences de Hesse, est conscient des défis que pose le débat sur le manifeste : « Nous devons supporter le débat. » Et même si la majorité des membres - un impressionnant 85 pour cent - a approuvé l'accord de coalition, il reste passionnant de voir comment le parti va se positionner davantage.

Alors que Klingbeil recevait à la fois des critiques et des approbations sur le terrain du festival, la question du manifeste et les attentes du SPD couvaient en public. Une classe politique sophistiquée reste à la recherche de solutions et d'équilibres - car tel est le jeu politique qui ne s'arrête pas à Bad Vilbel.